Initiation des élèves à l’agroécologie et au commerce équitable


 

Les élèves de CAPA 1ère année, de seconde générale et professionnelle, ont reçus des intervenants de l’association  » Artisans du monde », pour une initiation aux actions agroécologiques et au commerce équitable

Cette formation, est une introduction à la préparation du projet  » Zébunet » qui consiste pour les élèves à récolter des fonds, pour financer l’achat d’un animal ( zébu, chèvre cochon) au profit de paysans pauvres de pays en voie de développement ( Vietnam, Madagascar, Burkina-Faso…).

Un « prêt animal » sera accordé à un agriculteur sous la forme d’un micro-crédit.

ressenti des élèves à l’issue de cette journée: 

Nous les élèves de seconde GT avons participé à une activité organisée par « Artisans du monde » qui est une association pour aider des personnes qui n’ont pas le salaire qu’elles méritent par rapport à leur travail. Cette association essaye d’instaurer le commerce équitable dans chaque pays.

L’activité s’est déroulée sous forme d’un jeu. Au départ nous avions une enveloppe avec différents contenus suivant le pays qu’on était. Il y avait 3 types de pays :
-Les pays développés (Qui avaient beaucoup de matériels en état de marche ainsi que 600€)
-Les pays émergés (Qui avaient beaucoup de feuilles ainsi que beaucoup de trombones et 300€)
-Les pays moyennement avancés (Qui avaient 3 feuilles et 200€).

Pour recevoir de l’argent de la banque mondiale, il fallait vendre des formes avec certaines mesures et découper aux ciseaux sous peine de recevoir moins d’argent. Mais comme certains pays n’avaient pas assez de matériels, il fallait en acheter aux autres pays ou alors à la banque mais celle-ci nous arnaquait dans les prix et les autres pays nous vendaient des outils cassés. Au moment de vendre les formes, la banque volait de l’argent aux pays les plus pauvres, en nous disant que cela était de mauvaise qualité ou que notre façon de nous habiller ne lui allait pas. Mais les pays développés, eux, recevaient beaucoup plus d’argent, même si la qualité était médiocre.

Lorsque nous nous sommes aperçus des inégalités, on nous a expliqué que ce phénomène était réellement présent dans le monde. Nous avons donc compris que certains pays étaient pauvres mais on ne les aidait pas à s’enrichir. Dans les pays pauvres, les personnes ne sont pas payées en fonction du travail qu’elles fournissent, elles sont souvent sous payées.

Ensuite nous avons visionné une vidéo, qui était sous une forme de Clip avec une musique qui expliquait qu’un paysan d’un pays pauvre ne reçoit que 3 dollars pour sa récolte mais au fur et à mesure du temps et des personnes, les prix augmentent. Les personnes riches se font de l’argent sur le dos des personnes pauvres. Les pays développés se font de l’argent sur les pays les plus démunis.

Pour finir, on nous a montré un documentaire sur ce que pouvaient faire les pesticides sur l’être humain, qu’il faudrait privilégier l’agriculture biologique.

Afin d’établir le commerce équitable dans le monde on peut en tant que consom’acteur acheter des produits avec le logo du commerce équitable sur les produits que nous consommons. Cela n’est pas grand-chose pour nous, mais représente beaucoup pour le paysan d’un pays pauvre car il est payé comme il le mérite, il n’est pas sous-payé. Cela entraîne peu à peu le commerce équitable dans le monde. Le commerce équitable est un commerce conçu pour assurer une juste rémunération à des producteurs de pays pauvres afin qu’ils puissent développer leurs activités à long terme et améliorer leur niveau de vie. Il contribue au développement durable.

Cette intervention nous a permis de nous rendre compte ce qu’il se passait dans le monde et que nous, on peut arriver à changer le monde en ne faisant pas grand chose mais ce qui peut permettre d’aider les plus démunis.

Nous les élèves de seconde GT, mais également les élèves de secondes professionnelles PA et SAPAT et les élèves de CAPA1, participons au projet zebunet. Nous sommes des acteurs du développement qui travaillons pour rapporter de l’argent pour que les petits paysans puissent acheter un Zébu, une chèvre, une poule. . . . Par exemple le zébu change une vie, car il est un animal très fort, il remplace le tracteur dans certains pays surtout dans les pays où les paysans sont pauvres. Cette intervention nous a montré que pour gagner de l’argent nous devons travailler, mais aussi trouver des solutions aux problèmes comme le manque de matériels mais aussi le manque d’argent. La solidarité et la consommation durable sont facteurs de paix, de développement et d’avenir pour l’humanité et la planète. Comprenne qui voudra . . .

Louis Bouillaguet et Océane Delord , 2GT, Lycée Edgard Pisani, Naves