Un loup-garou dans le lycée. . .


Comme chaque année, les élèves de seconde générale et de première technologique, ont eu la chance de rencontrer un romancier, dont ils ont lu une œuvre au moins.

Grâce au généreux soutien de « Rencontres et dédicaces », Jean-Luc Marcastel est donc venu passer l’après-midi au lycée.

Les élèves ont questionné l’écrivain sur ses romans, son travail, sa façon d’écrire, ses passions, . . .

Evidemment, d’une classe à l’autre, d’une sensibilité et d’une maturité à l’autre, les questions s’orientèrent sur des thèmes distincts. Néanmoins, toutes les classes ont retenu « Louis le galoup », roman médiéval, qui met en lumière la bête vivant en chacun de nous sous la forme d’un loup-garou, depuis Aurillac, Argentat, les Tours de merle ou Rocamadour.

Comptes rendus et ressenti de quelques élèves suite à cette rencontre:

DELORD Océane :

Le jeudi 14 février nous avons rencontré Jean-Luc Marcastel, qui est venu nous parler de son travail d’écriture, ainsi que de ses livres. Cet écrivain est né le 14 mai 1969 à Aurillac, il était professeur d’histoire-géographie. Plonger dans la lecture dès son plus jeune âge lui donne envie d’écrire ses propres livres, c’est alors que sa passion pour l’écriture commence. Lorsqu’il était enfant c’était un bon élève de Français surtout lors des rédactions. Sa professeure lui demandait une page et lui en écrivait 15 ce qui énervait sa professeure. Son époque préférée est l’Antiquité, pourtant il n’a pas encore écrit de livres sur celle-ci.
Nous avons pu lui poser des questions sur différents sujets, comme lors d’une interview, tout d’abord sur son travail, puis sur ses livres.

Sur son travail :

Depuis combien de temps êtes-vous écrivain ?

J’ai commencé à écrire lorsque j’avais 10 ans avec de petites histoires. Ensuite à l’âge de 15-16 ans j’ai écrit mon premier livre qui est « Le Dernier d’hiver » et à l’âge de mes 17 ans j’ai envoyé mon premier livre à l’éditeur qui l’a refusé. Le premier livre édité est « Louis le Galoup ».

Quel style d’écriture utilisez-vous le plus souvent ?

J’utilise beaucoup le fantastique pour pouvoir parler librement sans être jugé.

Qui vous a donné envie d’écrire ?

La raison principale est que je veux être le héros de l’histoire. J’aime me mettre en scène avec mes amis ou ennemis. Par exemple, mes « Ennemis » je les imagine laids et affaiblis alors que les êtres que j’aime je les imagine en héros.

Sur quel support travaillez-vous ?

Lorsque j’ai commencé à écrire je travaillais sous forme de manuscrit puis j’ai commencé à taper tous mes textes.

A quel moment avez vous le plus d’inspiration ?

L’inspiration ne vient qu’en travaillant, si tu ne travailles pas les idées ne viennent pas. Mais je suis plus performant le matin car on se pose les idées le soir et pendant la nuit le cerveau travaille et puis dans l’après-midi je réalise les corrections.

Dans quel lieu écrivez-vous ?

Lors de mes débuts, j’écrivais chez moi, puis maintenant j’écris dans les cafés car j’aime avoir de la vie autour de moi. Parfois lorsque d’autres personnes dialoguent, je prends des idées pour les utiliser dans mes livres. Ensuite cela me permet de séparer ma journée entre les heures de travail et le temps que je suis chez moi.

Combien de temps vous faut-il pour écrire un livre ? Combien de livres par an ?

Je mets environ 1 mois pour les plus petits et 3 mois pour les plus gros. J’écris 3-4 livres chaque année.

Comment procédez-vous ?

Tout d’abord je fais un plan avec le résumé du livre et puis je l’envoie à l’éditeur ensuite j’écris le livre jusqu’à la fin ensuite je le laisse poser pendant 2-3 jours puis je coupe les passages inutiles et j’enlève les adverbes parce que cela rend le texte laid. Je raccourcis le plus possible la phrase pour qu’elle soit plus efficace. Puis je fais lire mon livre à ma mère qui est ma première lectrice après moi. J’effectue généralement 2 lectures.

Comment bien faire son travail ?

On se met dans la tête des héros, il faut avoir des sentiments pour les personnages et savoir traduire ce qu’ils ont dans leur tête.

Pourquoi reprendre des lieux déjà existant ?

J’évoque les lieux où j’ai vécu ou que j’ai visités, qui m’ont marqué. Il faut utiliser les beaux lieux qui sont à disposition en Françe.

Pourquoi ne pas être conteur ?

Je suis conteur. Je lis chaque soir un chapitre à mon fils, cela me permet de voir si on accroche au livre. Quand j’entends mon fils me demander la suite, je sais que j’ai réussi mon travail.
Ensuite je fais des spectacles, où moi je raconte le livre et mon illustrateur dessine sur un tableau derrière moi.

Avez-vous de bonnes relations avec vos éditeurs ?

Parfois j’ai des « coups de gueule » avec les éditeurs mais dans l’ensemble j’entretiens de bons rapports.
Il arrive qu’avec l’éditeur, on ne se comprenne pas. Par exemple pour « Un monde pour Clara » L’éditeur voulait que j’écrive d’une certaine façon mais ne savait pas comment, elle n’arrivait pas à m’expliquer.. J’ai donc réécrit plusieurs fois le chapitre jusqu’à ce qu’elle aime bien.
Il y a également certains éditeurs qui nous donnent des obligations par exemple avec le nombre de pages limité, ou des difficultés avec un certain style d’écriture.. Mais cela permet de se donner des défis.

Sur ses livres:

A quelle tranche d’âge sont destinés vos romans ?

J’écris pour tout le monde, j’ai des livres qui sont pour les enfants de 8-9 ans et cela va jusqu’aux adultes.
Lorsque je commence à écrire, je sais à peu près pour quelle tranche d’âge il sera destiné. J’écris pour le plaisir.

Comment décidez-vous le style d’écriture ?

Parfois je me donne des défis, par exemple, suis-je suis capable d’écrire un polar ? Je me donne aussi des obligations qui sont souvent « aider une cause » (Par exemple à rendre le monde meilleur avec Un monde pour Clara) ; les paroles traversent le temps et restent dans la mémoire.

Un pape pour l’apocalypse:
Pour écrire ce livre, j’ai fait beaucoup de recherches, je voulais voir si j’étais capable d’écrire un polar. Je me suis donc intéressé aux personnages, je me suis renseigné, j’ai recherché les légendes. Par exemple celle du pape qui avait inventé un robot car d’après les habitants il était trop intelligent pour être humain.

Un monde pour Clara:
J’ai écrit un monde pour Clara lorsqu’en discutant, une amie m’a dit que le monde serait meilleur sans les humains, qu’il faudrait revenir au moyen âge. J’ai donc voulu faire réagir mes lecteurs dans ce livre sur ce que nous infligeons au monde qu’avec de petits sacrifices on pouvait le rendre meilleur, mais ce n’est pas en voulant supprimer toutes les nouvelles technologies que cela va purifier le monde mais au contraire qu’on peut le rendre meilleur en créant de nouvelles technologies inoffensives pour la planète. Jai voulu aussi faire réagir mes lecteurs sur la dictature qui peut venir, sans que personne s’en rende compte.

VILLARET Valentine

Jeudi 14 février 2019, mes camarades et moi, élèves en 1ère STAV du lycée agricole de Naves, avons rencontré l’écrivain Jean-Luc Marcastel. Auparavant et afin de mieux apprécier ce moment de partage, notre professeure de français nous avait recommandé de lire une de ses œuvres.

Jean-Luc Marcastel est né à Aurillac en 1969. Dès l’âge de 9 ans, il se passionne pour la lecture. A 12 ans, il commence déjà à écrire et il sait déjà qu’il veut être écrivain. Pendant les récréations ou les heures d’étude, dans son adolescence, il nous raconte qu’il écrivait des petits textes, des petites histoires pour ses camarades. Par la suite, il obtient un bac littéraire et enseigne l’histoire-géographie.

Jean-Luc Marcastel écrit des romans fantastiques. Il est inspiré des romans de Nathalie Henneberg (auteure français de science-fiction) ayant vécu la révolution russe, d’Alexandre Dumas (romancier, dramaturge français) pour son talent d’écriture dans son œuvre les 3 mousquetaires, et Balzac pour son langage soutenu et ses descriptions complètes.

Cet auteur contemporain nous explique que l’écriture permet de rêver, de s’évader, d’évacuer (lorsqu’il ne se sent pas bien), réfléchir et se poser des questions. « Je ne peux pas vivre sans écrire » nous dit-il.

La technique d’écriture de cet écrivain se trouve dans la simplicité. Il s’inspire des dialogues avec des gens autour de lui. Les chapitres de ses romans sont courts (5 pages), plus efficaces, moins longs, il utilise des phrases courtes et des mots simples. La construction de ses œuvres se fait tel un rubicube (titre, début, personnage, situation de base, etc, fin). Il y a d’abord une phase d’écriture puis une phase de correction.
Parmi ses œuvres, comptent Louis le Galoup, Dernier Hiver, Un monde pour Clara, Pulpillac, Un Pape pour l’apocalypse et bien d’autres encore.

Louis le Galoup, publié pour la première fois en 2012, contient cinq tomes. C’est l’une de ses œuvres préférées. Il l’a écrite au moment où son fils est né, il voulait lui transmettre des choses importantes comme des promesses, des valeurs, des savoir-faire. Il lui a fallu un an pour terminer un tome (3 mois environ pour l’écrire puis le reste en correction). Les lieux de ce livre lui plaisent. Ils se situent pas très loin de chez lui, du Cantal d’où il est originaire. Il voulait évoquer des lieux historiques «du bout du monde » que personne ne connait : Les Tours de Merle, les gabares d’Argentat. Louis le Galoup s’est vendu à 60 000 exemplaires.
Dernier hiver, publié en 2011, est son premier livre. Il l’a écrit à l’âge de 17 ans pendant ses deux heures d’étude le soir, sa mère le corrigeait.

Pulpillac, publié en 2018, contient deux tomes. Il s’agit d’une révélation pour l’auteur qui adore ce livre. En effet, il raconte sa vie avec ses copains.

Un monde pour Clara a été publié en 2013. L’auteur aime bien le personnage de ce livre. « Il pourrait bien y avoir une suite » nous dit l’écrivain.

Jean-Luc Marcastel nous explique qu’il n’est pas simple de faire paraître un livre. Il faut envoyer le manuscrit dans une enveloppe à l’attention d’un éditeur qui décide par la suite de le publier ou pas. La couverture du livre est très importante. Elle détermine bien souvent le succès ou pas du livre. Bien souvent, ce n’est pas l’écrivain qui la choisit. Selon l’auteur, les lecteurs aiment bien le livre papier, le livre objet en lui-même. La déclinaison du livre sur internet (Kindle) n’est d’après l’écrivain pas encore dans les mœurs.

« Ecrire pour être heureux », voilà les propos de Jean-Luc Marcastel que je retiendrai de cette rencontre. J’ai bien apprécié ces moments d’échanges entre mes camarades et cet écrivain, en toute simplicité comme ses œuvres. Il a fait de sa passion pour l’écriture un métier.
J’aurais bien aimé avoir plus de temps pour évoquer son œuvre Un monde pour Clara que j’avais lue récemment.

VITRY Flavie 

Jean-Luc Marcastel est un écrivain français de romans fantastiques.
Lors de notre rencontre avec lui, nous avons eu l’occasion de lui poser des questions et de dialoguer avec lui sur ses ouvrages.

Pourquoi écrit-il?

Pour Marcastel écrire est un don qu’il a depuis qu’il est tout petit. Cela lui permet d’évacuer certaines choses qu’il a en lui et de se libérer lorsqu’il ne se sent pas bien.
S’il n’écrit pas pendant une longue période, il ressent un manque et il éprouve le besoin de se remettre aussitôt devant une feuille et un stylo.
Comment est apparu ce «fameux pouvoir»?

Suite au divorce de ses parents, Marcastel a perdu pratiquement tous ses amis car ils pensaient que le divorce était contagieux. Pour extérioriser sa colère et sa tristesse, il se mit à écrire, car pour lui cela l’empêchait de faire n’importe quoi.

Pourquoi a-t-il eu envie d’écrire?

A l’âge de 9 ans, Marcastel commenca à lire les livres qui se trouvaient dans la bibliothèque de son père. Il lisait principalement des romans de science fiction.
Il avait envie à son tour d’être le héros principal d’une histoire qu’il allait écrire.

A-t-il toujours été écrivain?

Marcastel estime qu’il est écrivain depuis qu’il a 9 ans. Lorsque qu’on lui demandait ce qu’il voulait faire plus tard, il répondait sans hésitation «écrivain».
Maintenant, il constate qu’il vit entièrement de sa passion et que son rêve de jeunesse est devenu réalité.

Comment construit-il ses personnages?

Jean Luc Marcastel s’inspire de personnes de son entourage et d’autres croisées au hasard pour construire ses personnages. Soit il les aime, soit il ne les aime pas.
Par exemple, pour les différents romans des Galoup, la sorcière est en réalité sa grand-mère.
Que signifie le mot  »auteur » d’après lui?

L’écrivain nous dit qu’il se place comme un auteur enregistreur, c’est à dire qu’il écoute et qu’il écrit par la suite.
Il nous explique qu’il y a deux sortes d’auteurs :

– Les auteurs scriptisant : Ils ne font pas de plan avant d’écrire, ils écrivent directement.

– Les auteurs structurant : Ils font des plans avant d’écrire pour mieux structurer l’histoire.

Dans quelle catégorie l’auteur se situe t-il?

Marcastel se situait avant dans la catégorie des auteurs scriptisant, mais il s’est rendu compte qu’il faisait des chapitres beaucoup trop longs, environ 30 pages, et que ses histoires n’étaient pas assez structurées.
Maintenant, il se situe dans celle des auteurs structurant car il ne fait plus que des chapitres de 5 pages. Pour lui, il considère que ces petits chapitres sont écrits de manière efficace.
Il fait en sorte de de terminer chaque chapitre par un moment de suspense pour donner envie aux lecteurs de lire la suite, car il y a forcément des rebondissements.

Combien de temps met-il pour écrire un livre?

Il ne met pas le même temps pour écrire un livre. Par exemple, pour écrire un des cinq Galoups il a mis envion 3 mois et pour écrire l’ensemble des tomes des « Galoup », il a mis environ deux ans et demi.
Pour certains livres quand Marcastel a beaucoup de motivation, il peut écrire jusqu’à un chapitre par jour.
La durée d’écriture dépend du sujet de l’histoire, pour certains livres il faut faire plus de recherches que d’autres, et puis il faut rédiger au propre et faire corriger le texte.
Quel livre a-t-il préféré écrire?

Il a aimé écrire tous ses livres, il n’a pas forcément de préférence mis à part pour l’histoire de Louis le Galoup car il a commencé à écrire cette histoire à la naissance de son fils. Il lui a donné le prénom Louis.
Ce qu’il aime également, c’est écrire des histoires avec des super héros car pour lui c’est comme une récréation entre deux autres livres.

Quel a été son premier livre?

Marcastel a pu écrire son premier livre à l’âge de 17 ans durant les études surveillées de 2 heures chaque soir dans son lycée. Il lui a donné comme titre « Le dernier hiver ».
A la base, il écrivait juste une histoire pour ses camarades et la faisait corriger par sa mère. Il n’avait jamais pensé à la faire publier.
Après avoir écrit et publié réellement le Galoup, il ressortit l’histoire du dernier hiver, écrite au brouillon 20 ans auparavant. Après l’avoir relue et modifié le style d’écriture, qui avait évolué avec le temps, il décida enfin de la publier grâce à l’éditrice de Twillight.
Il nous a affirmé qu’il ne regrettait pas d’avoir publié le livre de Louis le Galoup avant le livre d’un dernier hiver car c’est grace à ce livre qu’il a pu se faire connaître.

A quoi servent ses romans?

Il écrit ses romans principalement pour faire plaisir aux gens, qui lui demandent par la suite d’écrire la suite.
Grâce à ses romans, il gagne a vie, mais pour lui, il a bien réussi son métier lorsque les lecteurs ont envie de continuer de lire le livre et qu’ils y sont encore jusqu’à 4 heures du matin.
Comment s’est passée l’illustration du Galoup?

Le livre le Galoup est passé par plusieurs éditeurs.
Tout d’abord, le premier éditeur n’a pas accepté le livre car pour pouvoir l’accepter un vote est nécessaire et une personne n’était pas d’accord.
Puis le livre est parti chez un nouvel éditeur qui s’appelle « les trois épis ». L’illustrateur était intéressé par ce livre, du coup il a fait les illustrations jusqu’au quatrième tome.
Malheureusement, par la suite l’illustrateur a dû fermer sa boutique suite à des problèmes financiers.
Par hasard, un jour, un certain Jean Mathias l’a appelé pour mettre l’histoire du Galoup sous forme de films ou de séries. Marcastel a accepté cette aubaine. Ce projet est donc en cours de formation.
Grâce au bouche à oreille, il finit par retrouver un illustrateur quelques temps après.

Comment a-t-il imaginé l’histoire du Galoup?

Quand il se promenait, qu’il voyageait, ou dès qu’il avait des liens affectifs avec un lieu, une ville, il lui arrivait de trouver des endroits attirants ou de s’imaginer des scènes à réaliser dans ces endroits. Il s’imagine à chaque fois l’endroit à l’époque du moyen âge.
Pour le premier tome du Galoup, c’est en allant marcher qu’il trouva une auberge qui s’appelle  »au bout du monde » dans le village de Mandaille. C’est à partir de ce moment là que toute son histoire est sortie de son imagination.
Pour le deuxieme tome, l’histoire se déroule à Aurillac, la ville d’origine de Marcastel.
Le troisième tome se passe aux Tours de Merle, un site touristique corrézien, où il s’était imaginé un décor parfait pour une histoire fantastique.
Le cinquième tome se déroule à Toulouse car il y a fait une grande partie de ses études.
Comme il se sert des personnages de son entourage, l’oncle de Marcastel qui est Thierry est aussi l’oncle de Louis dans les romans.
Pense-t-il faire un deuxième tome pour  »Un monde pour Clara »?

Il est assez mitigé, si l’éditrice le lui demandait, il pourrait peut-être en réaliser un nouveau. Mais sinon il voudrait rester sur un seul tome car il en aime bien la fin. Le lecteur peut imaginer ce qu’il veut, et faire la suite qu’il souhaite.
Qu’est-ce que Jean-Luc Marcastel a pu écrire?

Marcastel a pu écrire des romans policiers, des romans fantastiques, des romans de jeunesse…
Comment faire publier un livre?

Au cours de cet échange, Marcastel a pu nous expliquer que pour qu’un livre soit publié, il faut l’envoyer à un éditeur.
Par la suite, soit l’auteur reçoit une lettre et généralement le livre ne sera pas accepté, soit il reçoit un coup de téléphone pour annoncer la publication.
Il nous a également expliqué que pour éviter tous types de  »vols d’idées », il faut envoyer un exemplaire du livre en recommandé au cas où une procédure judiciaire serait nécessaire.
Est-ce que le métier d’auteur est bien payé ?

En tant qu’auteur les salaires peuvent beaucoup varier,( environ 1 500 € à environ 40 000 voit 50 000 €) plus les auteurs sont connus, plus les salaires sont importants.
Le reste des personnes travaillant sur le livre comme l’imprimeur, l’illustrateur peuvent gagner plus que l’auteur.
Quel est son auteur préféré?

Jean-Luc Marcastel a plusieurs auteurs qu’il aime bien.
Il aime bien une auteure francaise qui s’appelle Nathalie Henneberg mais également les œuvres d’Alexandre Dumas.
A-t-il des regrets pour certains de ses livres?

Il n’a pas forcément de regret, mais il a pu nous expliquer que s’il venait à réécrire un livre, il le réécrirait différemment car les écritures évoluent. Pour lui, les écritures ont évolué car maintenant il faut aller vers la simplicité et faire des phrases courtes.
A quoi sert la littérature?

La littérature sert à s’évader, mais aussi à se divertir. Il nous a affirmé que le livre ne te laisse jamais tomber. Pour lui, un livre c’est une rencontre.

Conclusion

La rencontre avec l’auteur Jean-Luc Marcastel a été très enrichissante car il nous a fait découvrir le métier d’écrivain et nous a aussi fait son autobiographie.

 

A noter que  certains romans de l’auteur, sont disponibles et peuvent être consultés au lycée au Centre d’Information