Au lycée Pisani, de futurs éleveurs motivés…


Elie Dulac a 17 ans, il est élève de Terminale au lycée agricole de Naves, prés de Tulle en Corrèze et rien ne semble arrêter la passion du jeune lycéen qui n’a qu’une envie : Reprendre la ferme familiale et la développer. Les difficultés du métier d’éleveur ne lui font pas peur. Témoignage.

Elie, élève de terminale au lycée agricole de Naves, en Corrèze, se destine au métier d'"éleveur de bovins
Elie, élève de terminale au lycée agricole de Naves, en Corrèze, se destine au métier d' »éleveur de bovins – ©Elie Dulac

Elie Dulac est plein d’ambitions pour le futur métier qu’il a choisi : devenir éleveur de bovins dans sa terre natale, la Corrèze. Elève de Terminale au lycée agricole de Naves, prés de Tulle, il compte ensuite poursuivre ses études pour se préparer le mieux possible à son futur métier d’éleveur. S’il est conscient des difficultés, rien ne semble entacher son enthousiasme. Il nous explique les raisons de son choix.

« Il y a quand même un avenir dans ce métier, c’est passionnant, on travaille avec les animaux mais on a aussi un contact humain, et pour moi, l’agriculteur, c’est la personne qui nourrit le monde, et moi je veux reprendre la ferme de mes parents à Cornil. C’est le territoire où je suis né et qui se prête très bien à l’élevage. Mon père a déjà des vaches et j’ai toujours apprécié son domaine. Depuis tout petit, c’est une passion pour moi ».

Et quand on connait les difficultés du métier ça ne vous fait pas peur ?

« C’est vrai qu’il y a un côté effrayant mais c’est dommage de laisser toutes ces exploitations s’éteindre au fil du temps. Et puis maintenant, il y a de nouvelles solutions, par exemple au lycée de Naves, la ferme est en bio donc on peut valoriser davantage nos produits, on nous montre aussi les nouvelles façons de faire avec des cultures raisonnées où on va produire tout en respectant la terre et le cycle des végétaux et des animaux… Et surtout, on nous apprend à ne pas rester sur les anciennes méthodes lorsqu’elles ne marchent plus ».

Comment ont réagi vos parents quand ils ont appris votre choix ?

« C’est vrai qu’ils ont d’abord été effrayés mais en y réfléchissant, il n’y a pas d’autre solution. Quand on est motivé par un projet, on va jusqu’au bout, et mon objectif, c’est d’augmenter le nombre d’animaux car actuellement, l’exploitation est toute petite. Je vais peut être aussi essayer de trouver de nouvelles méthodes de vente pour les produits, ça me rassure énormément de voir l’engouement pour les circuits courts. La vente directe qui diminue le nombre d’intermédiaires est très intéressante. Cela permet de valoriser nos produits et d’avoir une clientèle rurale et locale ».

Source: France Bleu Limousin Françoise Ravanne 25 février 2022.

 

Source : Journal La Vie Corrézienne février 2022