Rencontre avec Arthur Ténor le mardi 11 février 2020, Naves


Naissance

Arthur Ténor, de son vrai prénom Christian Escaffre, est né en Auvergne en 1959.

Arthur Ténor est romancier jeunesse et il a publié son premier livre le 27 mars 1997 ; il est donc né en tant qu’écrivain ce jour-là.

Il a commencé par écrire des romans pour des adultes pendant une vingtaine d’années. Il écrit aujourd’hui pour les jeunes.

 

Origines de l’écriture : qui est ce romancier ? 

Arthur Ténor ne voulait pas devenir écrivain.

Il se présente écolier comme un « cancre », il était avant-dernier de sa classe jusqu’en 4ème. Il a redoublé son CE2 mais aussi sa 4ème.

Mais un jour, un début du mois de février, une idée lui  parcourut l’esprit et il écrivit 50 pages sans s’en apercevoir, puis il continua dans sa belle idée. Mais il ne sera publié qu’à 38ans. Entre temps, il exerça d’autres métiers.  Il a été professeur pour des BTS et il a aussi recruté des personnes, il a aussi travaillé à Disneyland où il a gagné de l’expérience. Puis il a ensuite commencé à vraiment écrire, au départ pour les adultes mais cela ne marchait pas trop bien. Un jour, une maison d’édition lui a dit d’écrire pour la jeunesse ce qui a marché.

 

Comment fabrique-t-il un roman ?

Le premier livre qu’Arthur Ténor a écrit est Le labyrinthe du chevalier Cornador publié en 1997 et il a travaillé environ 6 semaines pour l’écrire.

6 semaines pour 150 pages, cela signifie 2 semaines pour réfléchir, 2 semaines pour écrire, 2 semaines pour relire. Il fait au moins 12 relectures. Toute correction passe entre les mains d’une professeur de lettres personnelle, sa femme Nathalie.

Lorsque Arthur Ténor écrit, il a besoin de calme donc il s’assoit à son bureau, vérifie qu’il n’y a pas d’élément perturbateur comme par exemple une mouche, oiseau . . . Chaque écrivain a un rituel lorsqu’il écrit, celui d’Arthur Ténor est de boire son café. Avant lorsqu’il écrivait, il allumait une cigarette puis il se mettait à écrire. Par la suite, il a arrêté la cigarette, donc il a commencé à boire un verre de chartreuse avant de se mettre à écrire. Maintenant, il se contente du café !

Il n’écrit pas la vérité, mais comme la vérité. Cela signifie qu’il se documente sur le sujet, parfois beaucoup (éléments historiques, dark web. . .) puis il écrit une histoire, qui n’est pas la réalité, mais y ressemble.

Les sujets sont forcément ses choix, il n’a pas de tabou, mais il écrit s’il a envie. Par exemple, il adore l’Histoire, mais n’a pas envie d’écrire sur Napoléon ou les Romains.  Il est cependant plus connu pour ses récits historiques, notamment sur la première guerre mondiale, Versailles et Louis XIV ou encore le Moyen Âge.

 

Quelles sont ses raisons d’écrire ?

Arthur Ténor est très heureux, fier de son métier il aime être « payé pour s’amuser » et pour faire ressentir des émotions aux lecteurs.

Il a écrit des textes sur le terrorisme, sur la liberté d’expression, sur l’écologie. . . mais il ne veut surtout pas faire donneur de leçon ou fabricant de polémique. Il écrit ce qui le touche, lui parle, l’inspire, mais sans vouloir passer un message obligatoirement.

Certains romans sont très importants à ses yeux, notamment Le mystère Saint-Exupéry et Il s’appelait le Soldat inconnu, car il est fier d’avoir eu ces idées.

 

Quelques éléments critiques des romans lus par les élèves de 1ère.

Le livre que j’ai choisi de lire est Jeux de surprise à la cour du roi soleil.

Jocelyn, petit savetier orphelin de 12 ans, veut reprendre le boulot de son grand-père. C’est un roman que j’ai adoré lire car l’histoire m’a plu mais surtout Arthur Ténor a fait en sorte qu’à la fin d’un chapitre, on ait envie de lire la suite et c’est ce qui s’est passé à chaque fin de chapitre, j’avais encore plus envie de lire la suite. On peut voir que même les gens de basse classe sociale peuvent rentrer dans un château s’ils se mettent aux services des gens ou faire comme Jocelyn surprendre tout le monde.

  Louis Bouillaguet

 

J’ai lu Il s’appelait… le soldat inconnu.

Quand il était petit, François rêvait d’être soldat. Puis la guerre de 1914 a éclaté et il est parti se battre, fier de défendre son pays. Mais il a rapidement découvert la dure réalité des champs de bataille, l’horreur des tranchées, la sauvagerie des hommes. . .

Ce roman n’apporte rien de nouveau sur le sujet mais il a le mérite de rendre compte de la réalité de cette Grande Guerre aux générations qui ne l’ont pas connue dans une écriture accessible et vivante.

Ludivine Delaine

 

J’ai lu Il s’appelait… le soldat inconnu.

J’ai aimé ce roman car d’ordinaire une histoire se finit toujours bien, alors que pour le roman «Le Soldat Inconnu» l’histoire est tragique ce qui reflète les réalités de la vie, ce qui est triste.

Je conseille ce livre à n’importe quel adolescent car il est vraiment intéressant.            Alexia Drelon

J’ai lu Il s’appelait… le soldat inconnu.

Avec ce livre j’ai ressenti des émotions sur ce pauvre garçon François ainsi que tous les autres personnages qui vivent cette terrible guerre qui est très difficile à vivre pour tout le monde.    Simon Julien

 

Je suis CharLiberté est un livre que j’ai beaucoup aimé car ce roman est simple à lire, il y a rarement des mots compliqués puis les personnages sont attachants. Ce livre représente vraiment certaines situations qu’il peut y avoir dans les écoles, collèges ou encore le lycée.

Le sujet de ce roman est en rapport avec l’attentat du 13 novembre 2015, ce sont des collégiens qui vont créer un journal nommé CharLiberté pour exprimer leur liberté d’expression.   Justine Peyrat

 

Je suis CharLiberté  ne m’a pas dérangé car il est très fluide et facile à lire pour moi qui ne suis pas très copine avec les livres.    Manon Dubois